Tunisie Femmes têtes de listes: Qui sont-elles… que veulent-elles ?

Publié le par Mahi Ahmed

Tunisie Femmes têtes de listes: Qui sont-elles… que veulent-elles ?      

 

 30/09/2011

 

Hanène Zbiss

 

Les femmes tunisiennes croyaient s’être garanti une forte représentation dans la prochaine Constituante en obtenant la parité dans les listes électorales, mais elles sont très loin aujourd’hui de relever ce défi. Elles ne représentent que 5% des têtes de liste, ce qui réduit énormément leurs chances de participer à l’élaboration de la nouvelle Constitution et donc à la consolidation de leurs acquis.
Nous avons pu rencontrer quelques unes d’entre elles lors de la conférence organisée par la Ligue des électrices tunisiennes sur le thème: «la présence féminine dans le processus électoral entre la théorie et la pratique». Elles étaient pleines d’enthousiasme et de volonté de relever les challenges qui se présentent à elles. Tout en étant conscientes des difficultés qu’elles pourraient affronter avant et après les élections, elles semblent déterminées à aller jusqu’au bout de leurs démarches et à s’imposer sur la scène politique. Portraits

Sur-titre : Sadika Keskes, tête de liste à Tunis 2, Parti de l’Union Populaire Républicaine
Titre : Priorité à la femme rurale
On la connaît en tant qu’artiste rayonnante sur la scène nationale mais aussi au delà des frontières nationales. Après des années à façonner le verre soufflé dans son atelier de Gammarth, suite à des études à l’Institut des Beaux Arts de Tunis et à une formation au métier du verre à Murano (près de Venise), la voilà qui ambitionne aujourd’hui de donner forme au nouveau visage de la Tunisie.
Pour le faire, elle a choisi d’intégrer le Parti de l’Union Populaire Républicaine. Un parti dont les idées correspondent aux siennes, à savoir le changement des mentalités à travers les actions culturelles, la gratuité des soins pour tous les Tunisiens et la promotion des droits de la femme notamment à l’intérieur du pays.
Qu’est-ce qui l’a motivée à mener cette aventure ?
«La politique est basée sur des concepts et des projets. Je suis avant tout créatrice artistique donc j’ai la capacité de donner des idées nouvelles qui pourraient aider les Tunisiens». D’ailleurs, elle rappelle le mouvement qu’elle a lancé dernièrement «Femmes, retroussez vos manches» où elle a appelé la gent féminine à se réunir sur tout le territoire tunisien sous forme de groupes et de discuter ensemble. Car jusque-là, «c’était toujours une activité réservée aux hommes». Son action a eu tellement d’ampleur qu’elle a été reproduite dans les régions intérieures du pays.
Sadika Keskess a déjà commencé sa campagne électorale. «C’est extraordinaire de rencontrer les gens, de parler avec eux et de les écouter. Je conseille à tout Tunisien et à toute Tunisienne de faire cette expérience», souligne-t-elle.
Son cheval de bataille dans cette campagne est la promotion de la situation de la femme rurale. Un créneau qui lui est cher et sur lequel elle a toujours travaillé avant même de devenir femme politique. «J’ai toujours essayé d’aider ces femmes à acquérir le savoir-faire nécessaire pour adapter le patrimoine tunisien et les métiers de l’artisanat aux besoins de notre société moderne. Je continuerai dans ce sens car je suis convaincue qu’il faut s’occuper particulièrement de la femme rurale parce que c’est elle qui a généralement la charge d’entretenir toute la famille».

Sur-titre : Souad Abderrahim, tête de liste à Tunis 2, Mouvement Ennahdha
Titre : La vie familiale d’abord !
Le choix de Souad Abderrahim comme tête de liste à Tunis 2 était la grande surprise réservée par Ennahdha aux Tunisiens. Mettre une femme, non voilée, pharmacienne et propriétaire d’une société de vente en gros de médicaments, dans une circonscription clé où tous les ténors seront en lice (Néjib Chebbi, Abdelfattah Mourou, Ahmed Brahim…) était un choix stratégique par le parti islamiste pour convaincre les lecteurs de son ouverture.
La curiosité des Tunisiens était donc grande de connaître cette dame qui incarne ce nouveau visage d’Ennahdha, ou du moins, celui que le parti voudrait donner pour rassurer le peuple tunisien quant à ses intentions si jamais il gagne les élections.
S’agit-il donc d’une candidate vitrine ou d’une femme politique en herbe qui a un programme et qui défend des objectifs ?
Souad Abderrahim a été militante et membre du bureau exécutif de l’UGET (Union Générale des Etudiants de Tunisie), à plusieurs reprises, au milieu des années 80 et au début des années 90. Cette période correspondait à la montée des islamistes et leur querelle avec la gauche, notamment à l‘université. Elle dit avoir été indépendante et que son objectif, à l’époque, était de «réconcilier les deux camps et de servir les intérêts de l’étudiant quelle que soit son appartenance politique ou idéologique». Pourtant ceux qui la connaissaient en ce temps-là, disent qu’elle était voilée et qu’elle était plutôt proche des islamistes.
Son activité au sein de l’UGET lui a valu en 1985 un emprisonnement de 15 jours. Elle était étudiante à la Faculté de Médecine de Monastir. Des troubles ont eu lieu au restaurant universitaire avec des actes de violence. En tant que membre du bureau exécutif, elle est intervenue pour calmer le jeu. Mais voila qu’en interpellant les étudiants impliqués dans cette affaire par la police politique, son nom a été cité. Elle a été accusée d’être l’instigatrice de ces troubles, avant d’être relâchée finalement. Mais ses interpellations au ministère de l’Intérieur vont se poursuivre. Elle a payé cher son militantisme puisque elle a été renvoyée de la Faculté puis du foyer universitaire, avant de s’inscrire à l’École supérieure des sciences et techniques de la santé de Tunis, spécialité nutrition. Souad Abderrahim a pu reprendre plus tard ses études de Pharmacie.
En 1991, et suite à la répression des islamistes par Ben Ali, elle a dû mettre fin à son activité au sein de l’UGET car toutes les personnes avec qui elle a milité, ont été arrêtées.
Il a fallu donc la révolution du 14 Janvier pour que cette pharmacienne renoue avec le militantisme et les amis du passé. Aujourd’hui, elle est tête de liste d’Ennahdha à Tunis 2 mais elle n’y a pas adhéré.
Pourquoi ce choix ?
«Pour moi, les militants de ce parti ont une légitimité et un long passé de militantisme. En plus, je les ai fréquentés et je les connais bien».
Adhère-t-elle à toutes leurs idées, notamment concernant la femme tunisienne ?
Tout à fait ! Car pour elle, Ennahdha défend les acquis du CSP (Code du statut personnel) et compte les consolider. Le parti reconnaît le rôle joué par la femme, non seulement durant la révolution, mais depuis la lutte contre la colonisation. C’est pour cela, qu’il voudrait, selon elle, assouplir le temps de travail en instaurant le système de la séance unique afin de permettre à la femme de «réconcilier sa vie de famille avec sa vie active et d’avoir assez de temps à consacrer au travail associatif, politique et aux loisirs». La priorité est accordée avant tout à son rôle de mère de famille.
Toute une vision que Souad Abderrahim, épouse et mère de deux enfants, adopte pleinement et qu’elle compte défendre fortement.

Sur-titre : Moufida Belghith, tête de liste à l’Ariana de «Destourna, notre avenir» (liste indépendante)
Titre : Pour plus de présence sur la scène politique
Avocate, présidente de l’Association tunisienne pour l’action citoyenne (Atac), membre de l’Association pour défendre la laïcité en Tunisie et du collectif «Lam Echaml», Moufida Belghith est très active dans le domaine de la société civile. Indignée par la faible présence féminine dans les médias et dans les débats politiques, malgré la forte participation des femmes à la révolution, elle décide de s’engager politiquement pour les soutenir.
Le nombre restreint de têtes de listes femmes dans les élections ne la dissuade pas de sa mission. Car pour elle, ces dernières «seraient actives et efficaces sur la scène politique parce qu’elles croient en leurs droits et leurs chances». Moufida Belghith critique avec virulence la position des partis politiques vis-à-vis des femmes dans ces élections. En fait, estime-t-elle, ils les ont utilisées pour remplir des listes, tout en leur refusant l’opportunité d’être au devant de la scène.
C’est pour cela qu’elle a l’intention d’œuvrer pour que la gent féminine ait davantage de possibilités de participer à la vie politique. «Tant que la femme est exclue de la sphère du pouvoir et du développent, elle ne pourra pas avancer» précise-t-elle.
Loin d’adhérer à une liste partisane, l’avocate a choisi de militer dans le cadre d’une liste indépendante, convaincue du rôle des indépendants dans la prochaine constituante et dans l’élaboration de la Constitution.
Moufida Belghith appelle toutes les femmes à voter pour les listes conduites par des femmes. Son rêve le plus grand est que le poste de Président de la République se féminise un jour.

Sur-titre : Bochra Belhaj Hamida, tête de liste Ettakattol à Zaghouan
Titre : « I have a dream »
Pour cette avocate et grande figure du féminisme tunisien, accéder au poste de tête de liste d’un parti politique est peut-être le premier pas vers la réalisation d’un rêve d’enfant : «Devenir un jour présidente de la République» !
Car Bochra Belhaj Hamida a toujours été séduite par le domaine politique, depuis toute jeune. Sauf qu’à l’époque de Ben Ali, exercer dans ce domaine en dehors des structures du RCD était difficile, voire impossible. Après le 14 Janvier, le chemin vers la concrétisation de ce rêve s’est ouvert devant elle.
Aussitôt, l’ex-présidente de l’ATFD (l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates) a rejoint un parti politique : Ettakattol.
Pourquoi?
«Je me suis sentie plus proche de ses idées mais ce qui a surtout motivé mon choix c’est la personnalité de Mustapha Ben Jaâfar et ses qualités d’homme politique».
A la constitution des listes électorales, on lui a proposé d’être numéro 2 à Tunis 1 après le chef du parti mais elle a refusé. Il était difficile pour cette femme charismatique d’accepter d’être en deuxième position, ce qui pourrait miner toutes ses chances d’être élue à la Constituante.
Finalement, elle est tête de liste à Zaghouan, sa ville natale. «Pour moi, c’est une question de principe», affirme-t-elle.
C’est parti donc pour une aventure politique passionnante, mais pas du tout facile, et elle le sait !
Bochra Belhaj Hamida est consciente que le premier obstacle auquel elle sera heurtée est celui des mentalités qui n’ont pas changé. Ce qui a encore aggravé la situation, c’est la mauvaise image qui colle à la femme tunisienne, accusée, au temps de Ben Ali d’être à l’origine de tous les maux de la société et surtout de la famille, et après lui, de vouloir perpétuer l’image de Leila Ben Ali, en voulant accéder aux postes de pouvoir.
La femme doit aujourd’hui lutter pour avoir l’égalité dans la citoyenneté et dans la participation à la vie politique. «Il ne faut pas comprendre ces revendications comme une atteinte aux hommes», insiste Bochra. «La nouvelle Tunisie ne peut pas être construite sans les femmes» !
Et d’ailleurs, l’avocate se demande pourquoi on exige de la gent féminine d’être très compétente alors qu’on accepte facilement un homme avec des capacités moyennes pour occuper des postes de pouvoir.
Elle lance aussi un appel aux femmes pour être solidaires entre elles et ne pas rentrer dans une concurrence rude sur la scène politique. Car «l’arrivée même d’une seule candidate à l’Assemblé constituante est une réussite pour toutes!»

Sur-titre : Saida Garrach, tête de liste à Mahdia du Mouvement des Nationalistes Démocrates
Titre : Des acquis féminins à la Constitution
Ce n’est pas par hasard que le Mouvement des Nationalistes Démocrates (MND) a fait appel à Saida Garrach pour présider sa liste à Mahdia. Originaire de la ville, avocate et militante de longue date pour les droits des femmes au sein de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates, elle est une figure connue sur la scène publique.
Saida aurait voulu faire partie d’une liste indépendante mais le collectif ne s’est pas mis d’accord. C’est alors qu’elle a reçu l’invitation du MND, un parti dont elle connaît bien les idées et le parcours. Ce n’était donc pas si difficile pour elle d’accepter de diriger une de ses listes, même sans adhérer au parti. «Le MDN était une des forces présentes et actives au sein de l’université tunisienne depuis les années 80. Il a une approche qui défend la justice sociale et l’égalité des genres et une vision claire de la gestion du pouvoir politique auxquelles j’adhère complètement».
Sa stratégie ? Investir le terrain. Elle a déjà commencé à le faire et n’a eu jusque là que de bonnes surprises. Les gens l’interpellent dans la rue, la remercient pour ses interventions courageuses à la télé ou à la radio. «Des Tunisiens de toutes catégories sociales, hommes et femmes voilées ou pas, viennent régulièrement me voir pour m’exprimer leur soutien le plus fort. Pour moi, c‘est une forme de reconnaissance et cela ne fait que m’encourager à aller de l’avant. Je considère que ces gens anonymes représentent la vraie Tunisie qui ne s’oppose pas à ce qu’une femme soit tête de liste. Le problème est dans la classe politique qui est restée machiste. Donc, s’il y a un travail à faire sur les mentalités, c’est d’abord au niveau de cette classe là». Et les attaques alors ? Saida Garrach dit ne pas avoir été attaquée directement mais qu’elle a été souvent sujette à des campagnes de diffamation sur Internet. La dernière en date lui a attribué «un enfant illégitime» ! «Avant, ce genre de pratiques m’affectait, maintenant cela me fait rire. C’est le prix à payer pour exprimer ses idées», admet-elle.
Son programme ? Cette fervente militante des droits de la femme compte continuer de travailler dans ce sens, en militant pour l’inscription de ces droits dans la Constituante et en mettant en garde les Tunisiennes contre tous les mouvements qui veulent les priver de leurs acquis sous n’importe quel prétexte. D’ailleurs, elle n’hésite pas à dénoncer les déclarations d’Ennahdha qui ne condamne pas la polygamie, culpabilise les femmes pour leur célibat et pour l’augmentation du taux du divorce et qui estime que leur rôle naturel est au foyer.
Saida Garrach rappelle enfin que plus de 60% des étudiants à l’université sont des femmes alors que 25% uniquement sont dans la vie active. Elles sont les plus touchées par le chômage.
Il est temps d’agir !

Sur-titre : Houda Kéfi, tête de liste à Tunis 2 des Indépendants Démocrates de la Banlieue Nord :
Titre : Préserver les acquis du CSP
Née en 1963, mère de deux filles, elle est la première inspectrice de philosophie en Tunisie et elle opère dans un secteur où il n’y a que des hommes (une femme sur 15 inspecteurs hommes). Travailler donc dans un environnement masculin, elle sait ce que c’est et cela n’a fait que renforcer sa volonté de défendre les acquis de la femme et son droit à une égalité totale des chances. Car Houda Kéfi reste consciente qu’il y a encore du chemin à faire dans ce sens. «La femme tunisienne est présente dans tous les secteurs de la vie, mais pas assez au niveau des postes de pouvoir et de décision. Cela prouve que les mentalités n’ont pas changé». Elle suggère de traduire cette présence dans les textes et plus précisément dans la Constitution qui devrait consolider les acquis de la femme et les protéger.
Jusque là, cette inspectrice était active dans le syndicat de l’enseignement secondaire, comme seul cadre de militantisme. Mais voilà que la révolution lui a donné la chance d’élargir son champ d’action. Elle a adhéré à un collectif formé des membres des conseils de protection de la révolution de la Marsa et du Kram. Il s’agissait d’indépendants, de profils différents (enseignants, médecins, ingénieurs, entrepreneurs…) qui se sont réunis pour sensibiliser les citoyens tunisiens, quant aux questions de la Constituante, des enjeux des élections, de l’enregistrement pour aller voter le 23 octobre, etc. A l’approche de la constitution des listes électorales, le collectif a hésité à se lancer dans l’aventure politique, avant de décider de franchir le pas et de présenter une liste unique indépendante à Tunis 2. Restait le choix de la tête de liste. «C’est dans un climat démocratique et suite à un consensus que nous nous sommes mis d’accord pour choisir une femme, épaulée par un jeune. J’ai été sélectionnée à ce poste».

Et maintenant, quels sont vos projets ?
Houda Kéfi compte investir le terrain comme elle l’a toujours fait jusque-là. Ses objectifs sont avant tout la défense de la démocratie et des libertés fondamentales ainsi que la séparation entre le religieux et le politique. Mais sa priorité reste la préservation des acquis du Code du Statut Personnel (CSP), contre toute tentative de remise en cause. «Il faut d’abord œuvrer pour les préserver, ensuite les enrichir par d’autres droits qui consacreront l’égalité totale entre les genres».
Elle ne cache pas sa déception par rapport à la faible présence féminine sur la scène politique et en tant que têtes de liste, alors que la loi sur la parité devait favoriser le contraire. Pour elle, il aurait mieux valu instaurer la discrimination positive à travers un système de quota.
Malgré tout, Houda Kéfi est contente de sa nouvelle mission. «Jusque-là, les Tunisiens étaient interdits de politique. Aujourd’hui, c’est possible. Je voudrais tenter cette expérience et peu importe si je rencontre des difficultés. Après tout, nous sommes tous des novices dans ce domaine. L’essentiel est d’apprendre. Et je suis heureuse de pouvoir le faire».

Titre : Clinique à Tunis : la dermato-beauté au service des femmes et des hommes

Née de la rencontre entre une journaliste du très célèbre Vogue USA, Carole Philips, et d’un dermatologue américain Norman Orentreich, la marque de cosmétique Clinique s’est imposée sur le marché mondial des soins de beauté. Son concept, qui a fait fureur dans les années 70, était de garantir à chaque femme le droit à une «peau superbe», en lui offrant des produits entièrement dermatologiques adaptés à chaque type de peau et sans parfum, avec possibilité d’avoir un accompagnement-conseil spécifique, individuel, pour chaque cliente.
Dans les années 90, la dermo-cosmétique masculine bat son plein. Clinique lance alors sa gamme de soins pour homme. La marque garde toujours le même principe, des produits adaptés à chaque type de peau, répondant aux besoins spécifiques de chacune d’elles, conçus sur la base des résultats de la recherche dermatologique.
Durant la troisième semaine du mois de septembre, un staff d’experts de Clinique était à Tunis pour un cycle de formation intitulé «Découvertes». Dans l’enceinte d’un grand hôtel de la capitale, et au cours d’un atelier spécialement organisé pour les représentants des médias nationaux, Claudine Schah, l’experte internationale Clinique, a dévoilé certains secrets de la dermato-beauté : une peau jeune est une peau qui se protège du soleil, source de presque 80% des dommages subits par la peau avant 60 ans. Une peau jeune est également une peau rayonnante. Alors comment y parvenir ? Par l’exfoliation. Un geste qu’on a sorti des cabinets de dermatologie pour le rendre accessible à tous, en un seul geste, en appliquant matin et soir la lotion exfoliante.
Marque pionnière créée par des dermatologues, Clinique tient absolument à préserver cet héritage.

Samira Rekik

Hanène Zbiss

 

Les femmes tunisiennes croyaient s’être garanti une forte représentation dans la prochaine Constituante en obtenant la parité dans les listes électorales, mais elles sont très loin aujourd’hui de relever ce défi. Elles ne représentent que 5% des têtes de liste, ce qui réduit énormément leurs chances de participer à l’élaboration de la nouvelle Constitution et donc à la consolidation de leurs acquis.
Nous avons pu rencontrer quelques unes d’entre elles lors de la conférence organisée par la Ligue des électrices tunisiennes sur le thème: «la présence féminine dans le processus électoral entre la théorie et la pratique». Elles étaient pleines d’enthousiasme et de volonté de relever les challenges qui se présentent à elles. Tout en étant conscientes des difficultés qu’elles pourraient affronter avant et après les élections, elles semblent déterminées à aller jusqu’au bout de leurs démarches et à s’imposer sur la scène politique. Portraits

Sur-titre : Sadika Keskes, tête de liste à Tunis 2, Parti de l’Union Populaire Républicaine
Titre : Priorité à la femme rurale
On la connaît en tant qu’artiste rayonnante sur la scène nationale mais aussi au delà des frontières nationales. Après des années à façonner le verre soufflé dans son atelier de Gammarth, suite à des études à l’Institut des Beaux Arts de Tunis et à une formation au métier du verre à Murano (près de Venise), la voilà qui ambitionne aujourd’hui de donner forme au nouveau visage de la Tunisie.
Pour le faire, elle a choisi d’intégrer le Parti de l’Union Populaire Républicaine. Un parti dont les idées correspondent aux siennes, à savoir le changement des mentalités à travers les actions culturelles, la gratuité des soins pour tous les Tunisiens et la promotion des droits de la femme notamment à l’intérieur du pays.
Qu’est-ce qui l’a motivée à mener cette aventure ?
«La politique est basée sur des concepts et des projets. Je suis avant tout créatrice artistique donc j’ai la capacité de donner des idées nouvelles qui pourraient aider les Tunisiens». D’ailleurs, elle rappelle le mouvement qu’elle a lancé dernièrement «Femmes, retroussez vos manches» où elle a appelé la gent féminine à se réunir sur tout le territoire tunisien sous forme de groupes et de discuter ensemble. Car jusque-là, «c’était toujours une activité réservée aux hommes». Son action a eu tellement d’ampleur qu’elle a été reproduite dans les régions intérieures du pays.
Sadika Keskess a déjà commencé sa campagne électorale. «C’est extraordinaire de rencontrer les gens, de parler avec eux et de les écouter. Je conseille à tout Tunisien et à toute Tunisienne de faire cette expérience», souligne-t-elle.
Son cheval de bataille dans cette campagne est la promotion de la situation de la femme rurale. Un créneau qui lui est cher et sur lequel elle a toujours travaillé avant même de devenir femme politique. «J’ai toujours essayé d’aider ces femmes à acquérir le savoir-faire nécessaire pour adapter le patrimoine tunisien et les métiers de l’artisanat aux besoins de notre société moderne. Je continuerai dans ce sens car je suis convaincue qu’il faut s’occuper particulièrement de la femme rurale parce que c’est elle qui a généralement la charge d’entretenir toute la famille».

Sur-titre : Souad Abderrahim, tête de liste à Tunis 2, Mouvement Ennahdha
Titre : La vie familiale d’abord !
Le choix de Souad Abderrahim comme tête de liste à Tunis 2 était la grande surprise réservée par Ennahdha aux Tunisiens. Mettre une femme, non voilée, pharmacienne et propriétaire d’une société de vente en gros de médicaments, dans une circonscription clé où tous les ténors seront en lice (Néjib Chebbi, Abdelfattah Mourou, Ahmed Brahim…) était un choix stratégique par le parti islamiste pour convaincre les lecteurs de son ouverture.
La curiosité des Tunisiens était donc grande de connaître cette dame qui incarne ce nouveau visage d’Ennahdha, ou du moins, celui que le parti voudrait donner pour rassurer le peuple tunisien quant à ses intentions si jamais il gagne les élections.
S’agit-il donc d’une candidate vitrine ou d’une femme politique en herbe qui a un programme et qui défend des objectifs ?
Souad Abderrahim a été militante et membre du bureau exécutif de l’UGET (Union Générale des Etudiants de Tunisie), à plusieurs reprises, au milieu des années 80 et au début des années 90. Cette période correspondait à la montée des islamistes et leur querelle avec la gauche, notamment à l‘université. Elle dit avoir été indépendante et que son objectif, à l’époque, était de «réconcilier les deux camps et de servir les intérêts de l’étudiant quelle que soit son appartenance politique ou idéologique». Pourtant ceux qui la connaissaient en ce temps-là, disent qu’elle était voilée et qu’elle était plutôt proche des islamistes.
Son activité au sein de l’UGET lui a valu en 1985 un emprisonnement de 15 jours. Elle était étudiante à la Faculté de Médecine de Monastir. Des troubles ont eu lieu au restaurant universitaire avec des actes

de violence. En tant que membre du bureau exécutif, elle est intervenue pour calmer le jeu. Mais voila qu’en interpellant les étudiants impliqués dans cette affaire par la police politique, son nom a été cité. Elle a été accusée d’être l’instigatrice de ces troubles, avant d’être relâchée finalement. Mais ses interpellations au ministère de l’Intérieur vont se poursuivre. Elle a payé cher son militantisme puisque elle a été renvoyée de la Faculté puis du foyer universitaire, avant de s’inscrire à l’École supérieure des sciences et techniques de la santé de Tunis, spécialité nutrition. Souad Abderrahim a pu reprendre plus tard ses études de Pharmacie.
En 1991, et suite à la répression des islamistes par Ben Ali, elle a dû mettre fin à son activité au sein de l’UGET car toutes les personnes avec qui elle a milité, ont été arrêtées.
Il a fallu donc la révolution du 14 Janvier pour que cette pharmacienne renoue avec le militantisme et les amis du passé. Aujourd’hui, elle est tête de liste d’Ennahdha à Tunis 2 mais elle n’y a pas adhéré.
Pourquoi ce choix ?
«Pour moi, les militants de ce parti ont une légitimité et un long passé de militantisme. En plus, je les ai fréquentés et je les connais bien».
Adhère-t-elle à toutes leurs idées, notamment concernant la femme tunisienne ?
Tout à fait ! Car pour elle, Ennahdha défend les acquis du CSP (Code du statut personnel) et compte les consolider. Le parti reconnaît le rôle joué par la femme, non seulement durant la révolution, mais depuis la lutte contre la colonisation. C’est pour cela, qu’il voudrait, selon elle, assouplir le temps de travail en instaurant le système de la séance unique afin de permettre à la femme de «réconcilier sa vie de famille avec sa vie active et d’avoir assez de temps à consacrer au travail associatif, politique et aux loisirs». La priorité est accordée avant tout à son rôle de mère de famille.
Toute une vision que Souad Abderrahim, épouse et mère de deux enfants, adopte pleinement et qu’elle compte défendre fortement.

Sur-titre : Moufida Belghith, tête de liste à l’Ariana de «Destourna, notre avenir» (liste indépendante)
Titre : Pour plus de présence sur la scène politique
Avocate, présidente de l’Association tunisienne pour l’action citoyenne (Atac), membre de l’Association pour défendre la laïcité en Tunisie et du collectif «Lam Echaml», Moufida Belghith est très active dans le domaine de la société civile. Indignée par la faible

présence féminine dans les médias et dans les débats politiques, malgré la forte participation des femmes à la révolution, elle décide de s’engager politiquement pour les soutenir.
Le nombre restreint de têtes de listes femmes dans les élections ne la dissuade pas de sa mission. Car pour elle, ces dernières «seraient actives et efficaces sur la scène politique parce qu’elles croient en leurs droits et leurs chances». Moufida Belghith critique avec virulence la position des partis politiques vis-à-vis des femmes dans ces élections. En fait, estime-t-elle, ils les ont utilisées pour remplir des listes, tout en leur refusant l’opportunité d’être au devant de la scène.
C’est pour cela qu’elle a l’intention d’œuvrer pour que la gent féminine ait davantage de possibilités de participer à la vie politique. «Tant que la femme est exclue de la sphère du pouvoir et du développent, elle ne pourra pas avancer» précise-t-elle.
Loin d’adhérer à une liste partisane, l’avocate a choisi de militer dans le cadre d’une liste indépendante, convaincue du rôle des indépendants dans la prochaine constituante et dans l’élaboration de la Constitution.
Moufida Belghith appelle toutes les femmes à voter pour les listes conduites par des femmes. Son rêve le plus grand est que le poste de Président de la République se féminise un jour.

Sur-titre : Bochra Belhaj Hamida, tête de liste Ettakattol à Zaghouan
Titre : « I have a dream »
Pour cette avocate et grande figure du féminisme tunisien, accéder au poste de tête de liste d’un parti politique est peut-être le premier pas vers la réalisation d’un rêve d’enfant : «Devenir un jour présidente de la République» !
Car Bochra Belhaj Hamida a toujours été séduite par le domaine politique, depuis toute jeune. Sauf qu’à l’époque de Ben Ali, exercer dans ce domaine en dehors des structures du RCD était difficile, voire impossible. Après le 14 Janvier, le chemin vers la concrétisation de ce rêve s’est ouvert devant elle.
Aussitôt, l’ex-présidente de l’ATFD (l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates) a rejoint un parti politique : Ettakattol.
Pourquoi?
«Je me suis sentie plus proche de ses idées mais ce qui a surtout motivé mon choix c’est la personnalité de Mustapha Ben Jaâfar et ses qualités d’homme politique».
A la constitution des listes électorales, on lui a proposé d’être numéro 2 à Tunis 1 après le chef du parti mais elle a refusé. Il était difficile pour cette femme charismatique d’accepter d’être en deuxième position, ce qui pourrait miner toutes ses chances

être élue à la Constituante.
Finalement, elle est tête de liste à Zaghouan, sa ville natale. «Pour moi, c’est une question de principe», affirme-t-elle.
C’est parti donc pour une aventure politique passionnante, mais pas du tout facile, et elle le sait !
Bochra Belhaj Hamida est consciente que le premier obstacle auquel elle sera heurtée est celui des mentalités qui n’ont pas changé. Ce qui a encore aggravé la situation, c’est la mauvaise image qui colle à la femme tunisienne, accusée, au temps de Ben Ali d’être à l’origine de tous les maux de la société et surtout de la famille, et après lui, de vouloir perpétuer l’image de Leila Ben Ali, en voulant accéder aux postes de pouvoir.
La femme doit aujourd’hui lutter pour avoir l’égalité dans la citoyenneté et dans la participation à la vie politique. «Il ne faut pas comprendre ces revendications comme une atteinte aux hommes», insiste Bochra. «La nouvelle Tunisie ne peut pas être construite sans les femmes» !
Et d’ailleurs, l’avocate se demande pourquoi on exige de la gent féminine d’être très compétente alors qu’on accepte facilement un homme avec des capacités moyennes pour occuper des postes de pouvoir.
Elle lance aussi un appel aux femmes pour être solidaires entre elles et ne pas rentrer dans une concurrence rude sur la scène politique. Car «l’arrivée même d’une seule candidate à l’Assemblé constituante est une réussite pour toutes!»

Sur-titre : Saida Garrach, tête de liste à Mahdia du Mouvement des Nationalistes Démocrates
Titre : Des acquis féminins à la Constitution
Ce n’est pas par hasard que le Mouvement des Nationalistes Démocrates (MND) a fait appel à Saida Garrach pour présider sa liste à Mahdia. Originaire de la ville, avocate et militante de longue date pour les droits des femmes au sein de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates, elle est une figure connue sur la scène publique.
Saida aurait voulu faire partie d’une liste indépendante mais le collectif ne s’est pas mis d’accord. C’est alors qu’elle a reçu l’invitation du MND, un parti dont elle connaît bien les idées et le parcours. Ce n’était donc pas si difficile pour elle d’accepter de diriger une de ses listes, même sans adhérer au parti. «Le MDN était une des forces présentes et actives au sein de l’université tunisienne depuis les années 80. Il a une approche qui défend la justice sociale et l’égalité des genres et une vision claire de la gestion du pouvoir politique auxquelles

adhère complètement».
Sa stratégie ? Investir le terrain. Elle a déjà commencé à le faire et n’a eu jusque là que de bonnes surprises. Les gens l’interpellent dans la rue, la remercient pour ses interventions courageuses à la télé ou à la radio. «Des Tunisiens de toutes catégories sociales, hommes et femmes voilées ou pas, viennent régulièrement me voir pour m’exprimer leur soutien le plus fort. Pour moi, c‘est une forme de reconnaissance et cela ne fait que m’encourager à aller de l’avant. Je considère que ces gens anonymes représentent la vraie Tunisie qui ne s’oppose pas à ce qu’une femme soit tête de liste. Le problème est dans la classe politique qui est restée machiste. Donc, s’il y a un travail à faire sur les mentalités, c’est d’abord au niveau de cette classe là». Et les attaques alors ? Saida Garrach dit ne pas avoir été attaquée directement mais qu’elle a été souvent sujette à des campagnes de diffamation sur Internet. La dernière en date lui a attribué «un enfant illégitime» ! «Avant, ce genre de pratiques m’affectait, maintenant cela me fait rire. C’est le prix à payer pour exprimer ses idées», admet-elle.
Son programme ? Cette fervente militante des droits de la femme compte continuer de travailler dans ce sens, en militant pour l’inscription de ces droits dans la Constituante et en mettant en garde les Tunisiennes contre tous les mouvements qui veulent les priver de leurs acquis sous n’importe quel prétexte. D’ailleurs, elle n’hésite pas à dénoncer les déclarations d’Ennahdha qui ne condamne pas la polygamie, culpabilise les femmes pour leur célibat et pour l’augmentation du taux du divorce et qui estime que leur rôle naturel est au foyer.
Saida Garrach rappelle enfin que plus de 60% des étudiants à l’université sont des femmes alors que 25% uniquement sont dans la vie active. Elles sont les plus touchées par le chômage.
Il est temps d’agir !

Sur-titre : Houda Kéfi, tête de liste à Tunis 2 des Indépendants Démocrates de la Banlieue Nord :
Titre : Préserver les acquis du CSP
Née en 1963, mère de deux filles, elle est la première inspectrice de philosophie en Tunisie et elle opère dans un secteur où il n’y a que des hommes (une femme sur 15 inspecteurs hommes). Travailler donc dans un environnement masculin, elle sait ce que c’est et cela n’a fait que renforcer sa volonté de défendre les acquis de la femme et son droit à une égalité totale des chances. Car Houda Kéfi reste consciente qu’il y a encore du chemin à faire dans ce sens. «La femme tunisienne est présente dans tous les secteurs de la vie, mais pas assez au niveau des postes de pouvoir et de décision. Cela prouve que les mentalités n’ont pas changé». Elle suggère de traduire cette présence dans les textes et plus précisément dans la Constitution qui devrait consolider les acquis de la femme et les protéger.
Jusque là, cette inspectrice était active dans le syndicat de l’enseignement secondaire, comme seul cadre de militantisme. Mais voilà que la révolution lui a donné la chance d’élargir son champ d’action. Elle a adhéré à un collectif formé des membres des conseils de protection de la révolution de la Marsa et du Kram. Il s’agissait d’indépendants, de profils différents (enseignants, médecins, ingénieurs, entrepreneurs…) qui se sont réunis pour sensibiliser les citoyens tunisiens, quant aux questions de la Constituante, des enjeux des élections, de l’enregistrement pour aller voter le 23 octobre, etc. A l’approche de la constitution des listes électorales, le collectif a hésité à se lancer dans l’aventure politique, avant de décider de franchir le pas et de présenter une liste unique indépendante à Tunis 2. Restait le choix de la tête de liste. «C’est dans un climat démocratique et suite à un consensus que nous nous sommes mis d’accord pour choisir une femme, épaulée par un jeune. J’ai été sélectionnée à ce poste».

Et maintenant, quels sont vos projets ?
Houda Kéfi compte investir le terrain comme elle l’a toujours fait jusque-là. Ses objectifs sont avant tout la défense de la démocratie et des libertés fondamentales ainsi que la séparation entre le religieux et le politique. Mais sa priorité reste la préservation des acquis du Code du Statut Personnel (CSP), contre toute tentative de remise en cause. «Il faut d’abord œuvrer pour les préserver, ensuite les enrichir par d’autres droits qui consacreront l’égalité totale entre les genres».
Elle ne cache pas sa déception par rapport à la faible présence féminine sur la scène politique et en tant que têtes de liste, alors que la loi sur la parité devait favoriser le contraire. Pour elle, il aurait mieux valu instaurer la discrimination positive à travers un système de quota.
Malgré tout, Houda Kéfi est contente de sa nouvelle mission. «Jusque-là, les Tunisiens étaient interdits de politique. Aujourd’hui, c’est possible. Je voudrais tenter cette expérience
et peu importe si je rencontre des difficultés. Après tout, nous sommes tous des novices dans ce domaine. L’essentiel est d’apprendre. Et je suis heureuse de pouvoir le faire».

Titre : Clinique à Tunis : la dermato-beauté au service des femmes et des hommes

Née de la rencontre entre une journaliste du très célèbre Vogue USA, Carole Philips, et d’un dermatologue américain Norman Orentreich, la marque de cosmétique Clinique s’est imposée sur le marché mondial des soins de beauté. Son concept, qui a fait fureur dans les années 70, était de garantir à chaque femme le droit à une «peau superbe», en lui offrant des produits entièrement dermatologiques adaptés à chaque type de peau et sans parfum, avec possibilité d’avoir un accompagnement-conseil spécifique, individuel, pour chaque cliente.
Dans les années 90, la dermo-cosmétique masculine bat son plein. Clinique lance alors sa gamme de soins pour homme. La marque garde toujours le même principe, des produits adaptés à chaque type de peau, répondant aux besoins spécifiques de chacune d’elles, conçus sur la base des résultats de la recherche dermatologique.
Durant la troisième semaine du mois de septembre, un staff d’experts de Clinique était à Tunis pour un cycle de formation intitulé «Découvertes». Dans l’enceinte d’un grand hôtel de la capitale, et au cours d’un atelier spécialement organisé pour les représentants des médias nationaux, Claudine Schah, l’experte internationale Clinique, a dévoilé certains secrets de la dermato-beauté : une peau jeune est une peau qui se protège du soleil, source de presque 80% des dommages subits par la peau avant 60 ans. Une peau jeune est également une peau rayonnante. Alors comment y parvenir ? Par l’exfoliation. Un geste qu’on a sorti des cabinets de dermatologie pour le rendre accessible à tous, en un seul geste, en appliquant matin et soir la lotion exfoliante.
Marque pionnière créée par des dermatologues, Clinique tient absolument à préserver cet héritage.

Samira Rekik

http://www.realites.com.tn/details_article.php?t=537&a=23741&temp=1&lang=&w=


 

Publié dans TUNISIE Spécial

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