Hamma Hammami «confiant » en la capacité de la gauche à s’unir

Publié le par Mahi Ahmed

Vie des partis et des organisations

Hamma Hammami «confiant » en la capacité de la gauche à s’unir

Le leader du Parti des Travailleurs Tunisiens (PTT, ex PCOT) Hamma Hammami s’est dit « confiant » dans la capacité de la gauche à resserrer ses rangs et à s’unir.


« L’émiettement des forces de gauche était à l’origine de leurs scores médiocres lors des élections de l’Assemblée nationale constituante (ANC).

 

Nous sommes désormais confiants dans la capacité de ces forces à faire front commun », a-t-il affirmé en marge du congrès unificateur du courant patriote démocrate (Al-Watad), qui s’est ouvert vendredi après-midi à Tunis.

 

Le secrétaire général du PTT a également fait savoir, dans ce cadre, que « l’union de la gauche aura lieu en dépit des manœuvres de déstabilisation »

 

Les forces de gauche ont déjà noué une alliance électorale. Il s’agit du «Front populaire» qui regroupe une dizaine de partis, en l’occurrence le Parti des Travailleurs Tunisiens( PTT), le Parti Populaire pour la Liberté et le Progrès (PPLP), le Parti du Militantisme Progressiste (PMP) , le Mouvement Baâth , le Mouvement des patriotes Démocrates (le parti présidé par Chokri Belaïd), les Patriotes Démocrates (un groupe dissident du MOPAD conduit par Jamel Ben Lazher qui est né d’une scission du parti d’extrême gauche dirigé par Chokri Belaïd), le Parti de l’Avant-garde Arabe et démocratique (PAGAD), ), le Parti Tunisie Verte, la Ligue de la Gauche Travailliste, le Parti du Travail Patriotique et Démocratique et le Mouvement du Peuple.

 

Selon ses initiateurs, le front de gauche devrait s’élargir davantage. « Nous tablons sur une quinzaine de partis en plus des indépendants et des composantes de la société civile qui ont été créées dans les régions à l’instar du Front du 17 décembre mis sur pied à Sidi Bouzid », précise Mohamed Brahmi, secrétaire général du Mouvement du Peuple.

 

Selon des sources proches du Parti des Travailleurs Tunisiens, des négociations ont été également entamées avec le Mouvement des Démocrates socialistes dirigé par Ahmed Khasskhoussi et avec le courant réformiste du Parti Démocrate Progressiste.

Ce front ambitionne de représenter une alternative crédible à la droite conservatrice représentée par le mouvement islamiste Ennahdha et ses alliés et à la «droite progressiste», dont le noyau dur est le Mouvement Nidaâ Tounes créé récemment par l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi.

Ennahdha dément avoir reçu des démissions de ses militants au Kef

 

 

Le mouvement islamiste Ennahdha a démenti, hier, avoir reçu des démissions de certains de ses militants dans le gouvernorat du Kef. «Nous n’avons reçu aucune lettre de démission bien que le nombre de nos militants se chiffre à des milliers dans la région du Kef », précise Mokhtar Lammouchi, responsable régional du parti.

 

A noter que certains médias ont fait, hier, état de démissions de plusieurs membres d’Ennahdha au Kef en signe de protestation contre la « marginalisation des militants de longue date ».

 

Blocage des négociations salariales dans le privé

 

Les négociations salariales relatives au secteur privé connaissent un blocage. Les négociateurs de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) s’attachent à des augmentations d’un montant de 70 dinars aux salariés de tous les secteurs d’activité économique afin de lutter contre la détérioration du pouvoir d’achat des salariés.

 

Ceux de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) ont refusé cette proposition estimant que la conjoncture économique actuelle ne permet pas l’octroi de majorations salariales conséquentes.

 

Walid KHEFIFI

 

Publié dans TUNISIE Spécial

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article